Deux siècles sur le flacon et pas une ride. Maison Violet, vieille dame de la parfumerie française, s’offre un shoot d’audace avec Pour Rêver, dernière née de sa collection Héritage. Un jus qui joue le funambule entre nostalgie et modernité, disponible dès octobre 2024, pour nez curieux et narines affûtées.
Fondée en 1827, ex-Violet tout court, la maison s’est assoupie un long moment avant que trois jeunes loups fraîchement sortis des bancs de l’école, Paul Richardot, Victorien Sirot et Anthony Toulemonde, ne la réveillent en 2017. Archives exhumées, flacons d’époque dépoussiérés, carnets de formules retrouvés… le passé redevient matière première. Le préfixe « Maison » ? Un coup de menton fier pour rappeler qu’ici, on flirte bientôt avec les 200 bougies.
Pour Rêver ne s’embarrasse pas de genres ni d’étiquettes. Nathalie Lorson, grande prêtresse des essences chez DSM-Firmenich, signe un sillage unisexe et végan. L’ouverture : noisette et marron glacé, comme une fête foraine chic. Puis viennent chocolat et rhum, duo interdit qui chavire les sens. En fond, le bois de gaïac, fumé et un brin sombre, s’installe, nappé d’une vanille qui caresse et réchauffe. Un cocon à porter sur peau nue, ou sous un manteau qui ne sent encore que l’hiver.
Les rêveurs modernes trouveront Pour Rêver en 50 ml (100 €) ou 100 ml (170 €), sur le site de la Maison et chez quelques élus. Entre deux gorgées de café noir, on pourra toujours se demander : est-ce que rêver sent vraiment la noisette ?
Le parfum Pour Rêver est disponible en flacons de 50 ml au prix de 100 €, et de 100 ml pour 170 €, sur le site officiel de Maison Violet et chez ses revendeurs sélectionnés.
