Le Chinese Business Club, c’est “la” scène où les grands patrons viennent faire briller leur image, entre photo officielle et carte de visite XXL. Justement, le prochain invité, est Yannick Bolloré, attendu le 23 septembre. Oui, le fils de Vincent himself ! Yannick, réputé discret, sait que ces déjeuners mondains permettent de verrouiller un capital d’influence “par le sourire”, utile, quand on veut peser aussi bien à Paris qu’à l’international.
Au Club, un Bolloré sur l’estrade, c’est comme un Vuitton en vitrine : ça attire, ça rassure, ça crédibilise. À l’heure où papa Vincent tire officiellement sa révérence et découpe Vivendi en morceaux côtés, Yannick montre au monde qu’il est bien installé dans le fauteuil de successeur, même sans couronne officielle. Avec Havas et Vivendi dans sa poche, Bolloré fils incarne un concentré de pub, médias et soft power à lui tout seul. Le genre de CV qui colle parfaitement à l’image “club des élites” que Parisot vend à ses membres.
Inviter Yannick, c’est offrir aux adhérents du Club un moment de proximité avec une dynastie que l’on voit d’habitude seulement dans les pages économiques. Une photo avec lui, et hop : ça fait chic, ça fait carnet d’adresses. En revanche, pour Yannick, c’est l’occasion de rappeler qu’il est plus qu’un héritier, un patron en exercice, avec Vivendi et Havas dans le viseur.
Harold Parisot sait bien que le patriarche Vincent est intimidant et clivant. Yannick, lui, a le vernis mondain, le sourire plus souple, et l’image “nouvelle génération”. En clair : plus facile à asseoir à table, tout en gardant le prestige du nom.
Nous lui avons demandé ce qu’il pense de l’héritier, et Parisot comme d’habitude, est le meilleur agent de la place.

Entretien
Inviter Yannick Bolloré, c’est recevoir un patron de pub ou l’héritier d’une dynastie qui pèse sur les médias français ?
C’est justement tout l’intérêt de sa présence : Yannick Bolloré est à la fois l’héritier d’un empire industriel et un dirigeant accompli qui a su s’imposer par ses propres choix. Il ne se contente pas de prolonger une dynastie, il la transforme. Patron de pub, oui, mais surtout stratège global, capable de faire dialoguer la culture, les médias et l’influence. Il incarne une forme de pouvoir feutré, mais terriblement efficace. Recevoir Yannick, c’est accueillir une figure qui maîtrise les codes de la communication tout en pesant sur les grands équilibres économiques.
Son parcours est souvent résumé par “héritier + pub” : vous, vous retenez quoi de son CV ?
Je retiens surtout sa capacité à fédérer et à bâtir une vision cohérente dans un univers en perpétuelle mutation. Il a dirigé Havas avec brio, intégré Vivendi dans une logique de convergence culturelle, et su positionner le groupe comme un acteur majeur du soft power français. Ce que je retiens, ce n’est pas l’étiquette d’héritier, mais la manière dont il a su l’assumer, la dépasser, et construire une trajectoire personnelle fondée sur l’intelligence relationnelle, la stratégie et l’audace.
Yannick Bolloré aime se dire manager accessible : selon vous c’est un patron moderne ?
Pour moi, Yannick Bolloré représente une nouvelle génération de dirigeants qui savent conjuguer héritage et innovation. Il a su prendre la relève avec intelligence, tout en imprimant sa propre marque. C’est quelqu’un que je respecte profondément pour sa capacité à fédérer, à anticiper les mutations du secteur, et à rester fidèle à des valeurs humaines fortes.
Il a présidé le Conseil de surveillance de Vivendi : c’est le signe d’un poids réel ou d’un strapontin doré ?
Il est un acteur central du soft power français. À travers Vivendi, il influence les industries culturelles, les médias, la musique, le divertissement… Il est à la croisée des chemins entre économie, diplomatie et rayonnement international. Sa vision globale et sa capacité à créer des synergies entre les différents pôles du groupe en font un modèle de dirigeant agile et stratégique.
Qu’est-ce que sa présence apporte au Chinese Business Club : du business, ou du prestige ?
C’est une opportunité rare de dialoguer avec un décideur de premier plan. Nos membres, qu’ils soient entrepreneurs, investisseurs ou dirigeants, cherchent à comprendre les grandes tendances, à nouer des liens et à s’inspirer. La présence de Yannick Bolloré leur permet d’accéder à une perspective unique sur les enjeux de communication, de culture et d’influence dans le monde des affaires.
Plus d’infos :
Chinese Business Club
29 Rue de Bassano, 75008 Paris
Dress code : costume bien taillé, discours bien rôdé.
29 Rue de Bassano, 75008 Paris
Instagram ? Bien sûr.