Après quatre mois de formation, les femmes reviennent avec des compétences nouvelles qui transforment leur quotidien et leur donnent confiance en elles. Ce changement va au-delà de l'arrivée de l'électricité, il touche profondément leur perception d'elles-mêmes et leur place dans la communauté. © EMPREINTE DIGITALE

Des femmes, du soleil, et des kilowatts

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Rédaction Rapporteuses
Observatrices curieuses et infatigables, Rapporteuses racontent le monde qui les entoure avec un regard à la fois précis et espiègle. Du glamour des soirées parisiennes aux...
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Sénégal. Quelque part entre les sabots de la brousse et les lignes à haute tension de la modernité, La Lumière des Femmes déboule comme une claque douce. Un docu sans fard signé Élise Darblay et Antoine Depeyre, caméra à hauteur d’humain, regard braqué sur l’horizon.

L’histoire ? Celle de Néné, Peule debout dans un monde courbé, qui allume bien plus que des ampoules dans un village oublié du Fouta-Toro : des idées.

À la frontière du Sénégal et de la Mauritanie, là où le bitume n’a jamais mis les pieds, trois femmes prennent la tangente. Néné, Awa, Aissata : héroïnes sans cape ni wifi. Juste leur courage, leur pagne, et une furieuse envie de faire sauter les plombs du patriarcat. Quand une ONG leur propose de se former à l’énergie solaire, elles disent oui. Oui à la lumière, non à l’obscurité des traditions qui les cantonnent à l’ombre.

Quatre mois de formation dans une grande ville, quatre mois pour apprivoiser panneaux, câbles et circuits. Et surtout, pour s’apprivoiser elles-mêmes. Puis retour au village, les mains pleines de soleil. Les maisons s’éclairent, les cœurs aussi. Mais tout n’est pas si simple. Parce qu’apporter la lumière, c’est aussi mettre en lumière les non-dits, les silences, les résistances.

Sélectionné au Festival de Luchon 2025, le film ne joue ni la carte du misérabilisme ni celle du sensationnalisme. Il tisse, au contraire, un récit délicat sur l’émancipation, la sororité, la modernité à hauteur de cases. Il interroge, sans donner de leçons. Il écoute, il capte, il révèle. Et surtout, il laisse la parole aux premières concernées : des femmes qui prennent leur destin à bras-le-corps, avec dignité et éclats de rire.

Produit par ARTE France, Federation Studio, Empreinte Digitale et Canal+ International, La Lumière des Femmes est un petit miracle documentaire. Un chant solaire à trois voix, une ode à la résistance douce, un pied de nez à l’obscurantisme.

Néné, la femme du Fouta-Toro, qui décide de chercher une ONG pour former les femmes de son village. © EMPREINTE DIGITALE

📺 À voir sur Arte le 11 février à 11h35 et le 17 février à 11h00
💻 En ligne sur arte.tv du 4 février au 10 avril 2025

Et sur d’autres plateformes, parce que la lumière, ça se partage.

France TV  du 04/02/2025 au 11/04/2025

TF1+ du 04/02/2025 au 11/04/2025 |  Canal Sat du 04/02/2025 au 11/04/2025 |  Box Orange du 04/02/2025 au 11/04/2025 |  Box Free du 04/02/2025 au 11/04/2025 |  Box Bouygues du 11/02/2025 au 24/02/2025 |  Box SFR du 11/02/2025 au 18/02/2025 |  Molotov du 11/02/2025 au 24/02/2025

Informations pratiques

Avec la collaboration de Marguerite d’Ollone et une coproduction : ARTE France, Federation Studio France, Empreinte Digitale, Federation MEAC, Canal+ International.

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Observatrices curieuses et infatigables, Rapporteuses racontent le monde qui les entoure avec un regard à la fois précis et espiègle. Du glamour des soirées parisiennes aux coulisses des affaires, de la culture aux nouvelles tendances, elles parcourent la ville et le monde pour capter les histoires, les personnages et les mouvements qui font l’actualité. Toujours sur le terrain, elles mêlent rigueur journalistique et sens du récit, pour offrir aux lecteurs des portraits, enquêtes et chroniques à la fois informatifs et captivants.
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