Depuis qu’il tient la barre artistique du Couvent (2019), Jean-Claude Ellena joue sa partition sans fausse note. Collection Signature, six sillages pour six histoires, six fugues olfactives qui claquent comme des polaroïds saturés. Parmi elles, Tonka, deux syllabes qui sonnent comme un mot de passe, un prénom secret murmuré à l’oreille.
On y entre par la porte ambrée, les mains effleurant l’écorce du Kumarù, cet arbre venu d’ailleurs qui cache dans ses fruits l’ivresse douce de l’amande et de la vanille. Un voile de rose s’invite, efface la ligne entre tendresse et trouble. Le soir tombé, l’élixir chauffe sur la peau, s’installe, rassure et désarme.
En haut, ça part sur l’amande croquante, l’orange douce du Brésil, un éclat de cardamome indienne. Le cœur bat rose et patchouli, comme une romance d’Indonésie. En bas, la vanille se love contre le benjoin thaï et la fève tonka du Pérou, jusqu’à la dernière note, celle qu’on garde au creux du cou comme un secret.
Éthique et végan jusqu’au bout du flacon (jusqu’à 89 % d’ingrédients naturels), Tonka flirte avec l’Orient et la haute parfumerie française, l’exotisme et l’intime. On le porte comme on garde une lettre ancienne : pour soi, mais pas seulement. Disponible en 1,5 ml, 10 ml, 100 ml, selon qu’on veuille l’essayer, l’adopter ou s’y abandonner pour de bon.
