Le succès est tel que certains libraires témoignent que des jeunes repartent de leur boutique avec 10, 20, voire 50 mangas sous le bras. © DR

Le pass culture accroit le phénomène manga et fait la joie des éditeurs

Lise-Marie Ranner-Luxin
Par
Lise-Marie Ranner-Luxin
Directrice de la rédaction
Rédactrice en chef et fondatrice de Rapporteuses, Lise-Marie Ranner-Luxin allie vision éditoriale et plume affûtée. Passionnée par les histoires humaines, les tendances culturelles et l’actualité qui...
- Directrice de la rédaction
2 Min. de lecture

Le pass culture promesse électorale d’Emmanuel Macron, connait un succès colossal depuis que le dispositif est ouvert depuis le 21 mai à tous les Français âgés de 18 ans. 

Le succès est tel que certains libraires témoignent que des jeunes repartent de leur boutique avec 10, 20, voire 50 mangas sous le bras.

 3oo euros à dépenser pendant deux ans

Ouvert à tous les Français âgés de 18 ans, le pass leur permet de disposer d’une enveloppe de 300 euros à dépenser sous deux ans en activités et biens culturels. Cependant même si beaucoup de jeunes titulaires du pass se sont tournés vers les mangas comme premier achat, les livres représentant 84% des réservations sur l’application pass Culture, 5,6% ont été allouées à la musique (festivals, concerts, CD, vinyles), 3,8 % ont été consacrées au cinéma. Et parmi les 84% de livres, 71% étaient des mangas. Les librairies qui sont partenaires depuis le début de l’opération, sont restées ouvertes même pendant le confinement ce qui pourrait expliquer ces chiffres alors que les salles de spectacle étaient fermées.

Un pass qui fait la joie des éditeurs

Dès la mise en place du pass, l’éditeur Ki-Oon enregistrait déjà une hausse de 14 % de ses ventes. « Soit la troisième plus importante augmentation hebdomadaire de l’histoire de la maison, alors qu’il n’y a pas de nouveautés », explique Fabien Hyzard, responsable marketing et commercial. Même constat à la librairie parisienne Le Renard doré, où les vendeurs confirment une hausse des ventes et l’arrivée d’un nouveau public. De nombreux jeunes ont ainsi mis en scène leurs achats sur Twitter se réjouissant d’avoir pu compléter leurs collections de One PieceDemon Slayer ou Jujutsu Kaisen. Et plusieurs éditeurs de mangas, reconnaissant frôler la rupture de stock, ont dû lancer des réimpressions.

Partager cet article
Directrice de la rédaction
Suivre :
Rédactrice en chef et fondatrice de Rapporteuses, Lise-Marie Ranner-Luxin allie vision éditoriale et plume affûtée. Passionnée par les histoires humaines, les tendances culturelles et l’actualité qui fait débat, elle supervise la ligne éditoriale et guide l’équipe avec exigence et créativité. Journaliste expérimentée, elle sait capter les détails qui font vivre un récit et mettre en lumière des voix parfois oubliées, tout en cultivant un regard critique et engagé sur le monde qui l’entoure.