La maternité, c’est un tourbillon. Joie, nuits hachées, douleurs qui traînent, fatigue qui colle. Un mois après son accouchement, Sandra 37 ans n’avait pas encore repris son souffle. Alors, quand elle a testé les Instants maternité du spa Dans le Noir ?, elle a eu comme une déflagration de douceur.
Ici, pas de lumière froide, pas de jugements. Juste une praticienne qui veille : «Je me suis sentie au chaud et en sécurité », raconte Sandra. Christine, non-voyante, est venue la chercher, l’a installé confortablement, lui a demandé les zones à travailler, proposé lumière tamisée ou obscurité totale. « J’ai choisi le noir. Autant vivre le truc jusqu’au bout. »
Le soin, pensé pour les jeunes mamans comme pour les femmes enceintes, se pratique dans une bulle sensorielle. Ici, tout est calibré pour délier les tensions, relancer la circulation et surtout offrir un moment de répit. Dès les premiers gestes, Sandra craque : « Le massage crânien, direct ça m’a fait pleurer. Ça faisait longtemps que je n’avais pas ressenti autant de douceur. Christine se soucie vraiment de ton confort et ton bien-être. »
Car le spa Dans le Noir ?, ce n’est pas un institut comme les autres. Créé il y a vingt ans, il a d’abord fait sa réputation avec ses dîners plongés dans l’obscurité totale, servis par des équipes malvoyantes et aveugles. Puis il a transposé ce concept sensoriel dans le bien-être. Massages, soins esthétiques, hammam… le tout réalisé par des praticiens non-voyants, diplômés d’État, dont le toucher affûté devient un outil thérapeutique.
À Paris et à Bordeaux, l’enseigne a développé les Instants maternité, spécialement pensés pour les femmes enceintes et les jeunes mamans. Objectif : soulager les tensions, réactiver la circulation, réconcilier le corps et les émotions dans un moment suspendu, hors du tumulte du quotidien.
Ce concept, qui mise sur l’obscurité pour amplifier les sensations, décline ces soins sur-mesure, avec des huiles adaptées à la maternité, amande douce ou fermeté post-grossesse. Et dans le noir, les sensations se démultiplient. Et parfois, comme pour Sandra, elles débordent. Les larmes coulent, mais libératrices.
En jouant sur la privation de vue pour réveiller le reste, ça fonctionne : à peine les mains de Christine posées sur son crâne, la digue a sauté : « Les larmes coulaient tellement que je me suis dit : heureusement que tu es dans le noir et que personne ne te voit. »
Un seul bémol : la frustration. « Cinquante minutes… ça passe trop vite. Ce genre de soin devrait être obligatoire et remboursé par la Sécu. » lâche-t-elle en riant. Un rire encore humide, mais qui dit bien l’essentiel : dans le noir, Sandra a retrouvé la lumière.
Et l’expérience ne s’arrête pas au toucher. Christine lui a aussi fait sentir le parfum signature Dans le Noir ?. Un sillage enveloppant, pensé comme une caresse invisible, qui prolonge le voyage sensoriel jusque dans la mémoire olfactive.
Une bulle de 50 minutes, certes, mais qui lui a permis, le temps d’un instant, de réhabiter son corps. Et de se dire qu’au milieu du chaos des premiers mois, il existe encore des parenthèses où les jeunes mamans peuvent souffler.
Le mal-être post-partum : chiffres & contexte
Ce que Sandra ressent n’est pas isolé. Plusieurs études récentes montrent que la majorité des jeunes mamans vivent avec une charge émotionnelle forte, et que stress ou anxiété sont des compagnons fréquents dans les premières semaines ou mois suivant l’accouchement.
En France, un sondage de Kantar pour Momcozy indique que 6 mères sur 10 déclarent avoir ressenti de l’anxiété ou du stress depuis la naissance de leur dernier enfant, et beaucoup mentionnent un sentiment de solitude.
Le même sondage note que 67 % des jeunes mamans se sentent seules, un chiffre alarmant qui souligne que l’isolement post-partum est loin d’être marginal.
Parmi les sources de ce mal-être : fatigue intense, sommeil fragmenté, charge mentale importante, manque de soutien émotionnel.
Par ailleurs, selon Ipsos, plus de 50 % des mamans se disent stressées ; ce sentiment est encore plus marqué chez celles attendant leur premier enfant ou ayant un seul enfant.
Pourquoi ce type de soin résonne autant
Quand on met ensemble le vécu de Sandra, fatigue postnatale, besoin de reconnexion avec son corps, désir d’un moment de pause, avec ces données :
On comprend mieux l’importance de proposer des espaces où la maman peut se sentir vue, non jugée, enveloppée de bienveillance.
Le concept de Dans le Noir ?, qui efface la visibilité visuelle, donne un répit sensoriel, permet de se concentrer sur le ressenti corporel et émotionnel, ce qui est souvent saturé dans le quotidien d’une jeune maman.
Le moment sensoriel, le toucher, les parfums, la prise en compte du confort (température, obscurité, lumière), ne sont pas juste des « luxes » : ils semblent répondre à des manques, manque de repos, manque de douceur, manque de lien avec soi-même, que beaucoup témoignent d’éprouver.
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Crédits photos : Dans le Noir ?
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