Anne Hidalgo, maire PS de Paris a annoncé officiellement depuis Rouen dimanche 12 septembre, qu’elle se lançait dans la course à l’Élysée. Une candidature que l’on voyait venir, même si la maire de Paris a toujours démenti.
En politique, on le sait, les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Elle n’avait cessé de le marteler : « Je ne cherche rien d’autre (…) Paris me comble. Je ne serai pas candidate à la présidentielle”, clamait encore Anne Hidalgo le 23 juin 2020, dans une interview à L’Express.
De l’Hôtel de Ville à L’Elysée, il n’y a qu’un pas…
Le suspense, si suspense il y a, n’aura pas durer longtemps. « Aujourd’hui, je suis prête. C’est pourquoi, avec cette force chaleureuse qui m’entoure, humblement, consciente de la gravité de cet instant et pour faire de nos espoirs la réalité de nos vies, j’ai décidé d’être candidate à la présidence de la République. » a déclaré la maire de Paris.
Tu ne peux pas échapper à cette responsabilité
« Je ne me projetais pas du tout dans cette candidature, mais j’ai vu aussi beaucoup de femmes et d’hommes, d’élus, de représentants d’associations, de Françaises et de Français, qui sont venus me dire : tu ne peux pas échapper à cette responsabilité qui est la tienne ». Parmi les propositions de campagne de la maire de Paris désormais candidate : “Multiplier par deux au moins le traitement de toutes les personnes au contact avec les élèves en un quinquennat”. Des propos qui ont provoqué un tollé depuis. Anne Hidalgo qui compte aussi dans sa majorité à la mairie de Paris des écolos, a aussi pensé à eux : « Oui, je veux que les étudiants mangent à leur faim et ait une nourriture saine. Oui, je veux que les enfants respirent un air pur ». La candidate a promis : « d’orienter notre industrie, notre économie » pour “créer de nouveaux emplois dans l’écologie ou les énergies renouvelables ».
Emanuel Macron aura peut-être une femme comme adversaire au second tour, reste à savoir laquelle. Les paris sont désormais lancés.
