Vital Proteins surfe sur la vague de la santé et du bien-être. Dernier né de la marque : Active Complex Collagen qui promet : récupération arthro-musculaire, soutien articulaire, besoin de “booster” le corps pour survivre à l’entraînement intense tout en gardant une vie normale. © Vital Proteins

Du collagène aux rings de boxe : le corps, nouveau terrain de jeu

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Rédaction Rapporteuses
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On croyait que seuls les influenceurs proteinés de TikTok s’envoyaient des poudres miracles dans leurs smoothies. Mais voilà que la tendance descend du cloud pour s’ancrer dans les vestiaires : hommes et femmes veulent tenir plus longtemps, récupérer plus vite, préserver leurs articulations comme leurs rêves de marathon.

C’est dans ce contexte que Vital Proteins balance son Active Complex Collagen, une poudre citronnée, bourrée de peptides de collagène made in France, de vitamines et de minéraux. Le marketing promet un corps “boosté” et des muscles “récupérés”. Rien de nouveau ? Pas si sûr : derrière, il y a l’air du temps.

Aujourd’hui, la salle de sport est devenue le bistrot du XXIe siècle. À 7h du matin, les rameurs remplacent les expressos, et après le bureau, on compare ses squats plus que ses cuites. Les chiffres de fréquentation grimpent, les applis de suivi de pas prolifèrent, et même les cabinets de kinés le disent : la clientèle s’élargit, moins “bodybuilding”, plus “prévention santé”.

Témoignages au ras du tapis de yoga

“J’ai 43 ans, je bosse dans la com’, et j’ai commencé la muscu parce que mon dos lâchait. Maintenant je fais plus gaffe à ce que je mange, je prends même du collagène. Avant je rigolais, aujourd’hui ça fait partie du rituel”, raconte Julien, croisé dans une salle de sport de Montreuil.

“Moi c’est pour mes genoux, je cours trois fois par semaine. Les poudres ? J’étais sceptique, mais je me rends compte que ça m’aide à moins traîner de courbatures”, admet Amélie, 29 ans, infirmière.

“Honnêtement, je trouve ça bien que les hommes arrêtent de penser que prendre soin de soi, c’est un truc de filles. Mon mec fait plus attention que moi à ses shakes !”, s’amuse Sarah, 35 ans, coach sportive.

Le ring comme nouveau yoga

Mais l’autre phénomène, ce sont les salles de boxe qui fleurissent à Paris, Lyon ou Marseille. Pas le noble art version gants troués et cordes usées, mais le “boxing club” chic, ambiance néons et playlists électro. On vient frapper dans le sac pour “se défouler”, transpirer, parfois même méditer par l’impact.

La rédaction a testé VPunch Gym, 62 boulevard de Clichy, Paris 18ᵉ. Une salle de boxe pas comme les autres : c’est à la fois un lieu de combat, de sueur, de dépassement de soi, mais aussi un espace de soin, d’échange, de communauté. Dans ce décor urbain chargé d’histoire, là où le Tambourin accueillait au XIXᵉ siècle artistes et muses (Van Gogh, Manet…), s’élève aujourd’hui un loft de boxe inspiré des gymnases new-yorkais.

VPunch propose un mélange : cardio boxing, boxe anglaise, contact léger ou plus soutenu, sparring pour les confirmé·es, préparation physique, crosstraining… Le tout dans un cadre soigné vestiaires modernes, douches séparées, serviettes, produits de soin et une convivialité qui ne sacrifie pas la rigueur.

C’est ce double registre intensité du corps + confort du soin qui attire aussi bien les débutants que les habitués. On ne vient plus seulement pour “evacuer” le stress : on veut prévenir les blessures, soigner ses articulations, garder la pêche après 40 ans, mais aussi après une journée de boulot devant l’ordinateur. La boxe n’est plus juste un sport, c’est une hygiène de vie.

“Je suis venu à VPunch après une tendinite récurrente au genou. Le cardio-boxing, les exercices de mobilité qu’on intègre font que je récupère mieux. Je dors mieux aussi, moins de douleurs la nuit.” Malik, 37 ans, ingénieur.

“J’avais envie de prendre soin de ma tête autant que de mes bras. Ici, on transpire, on s’essouffle, mais j’ai aussi trouvé des coachs qui me parlent d’alimentation, de sommeil, de posture. Et ça change.” Léa, 29 ans, graphiste.

Un marché en pleine santé

Rien d’anodin : les experts en nutrition rappellent que l’hygiène de vie (sommeil, alimentation, hydratation) reste la clé. Les poudres et compléments ne sont pas des baguettes magiques, mais l’intérêt est là : accompagner la récupération, renforcer les articulations, éviter les blessures.

Dans un pays où la prévention patine et où les pathologies chroniques explosent, voir les jeunes comme les quadragénaires s’emparer des codes du sport et du “self-care” n’est peut-être pas qu’une lubie marketing. Entre les salles de crossfit bondées, les rings électrifiés et les rayons parapharmacies qui font peau neuve, le corps est devenu un projet à part entière.

Vital Proteins surfe sur cette vague, et d’autres suivront. Comme dans les années 90, quand on filait à la piscine avec son Walkman, mais avec une obsession en plus : durer.

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Observatrices curieuses et infatigables, Rapporteuses racontent le monde qui les entoure avec un regard à la fois précis et espiègle. Du glamour des soirées parisiennes aux coulisses des affaires, de la culture aux nouvelles tendances, elles parcourent la ville et le monde pour capter les histoires, les personnages et les mouvements qui font l’actualité. Toujours sur le terrain, elles mêlent rigueur journalistique et sens du récit, pour offrir aux lecteurs des portraits, enquêtes et chroniques à la fois informatifs et captivants.
Un commentaire
  • Haha, quelle drôle didée de remplacer les expressos par des rameurs à 7h du matin ! On va finir par prendre soin de nos genoux avant même de avoir bu notre café. Et les poudres ? Franchement, cest plus self-care que super-héros en poudre. Bon, si les hommes commencent à se préoccuper de leurs shakes, cest une petite victoire pour légalité ! Mais attention, ne devient pas comme moi, qui prend du collagène parce que ma culotte se déchire… enfin, pas exactement, mais vous voyez lidée ! La boxe chic, cest bien, mais attention à ne pas finir par avoir plus de muscles que de sens de lhumour. Faut pas que le rituel devienne une corvée !Roblox grow a garden calculator

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