Longtemps confiné aux stades hipster et aux castings, le poil masculin reprend ses droits. Entre stars au menton broussailleux, barbershops qui se multiplient et outils pro devenus objets du quotidien, le grooming se réinvente : soin, style, identité. Portrait d’un mouvement où la tondeuse fait désormais figure d’instrument de liberté.
1919, un ingénieur de l’Illinois colle un moteur dans un boîtier, et voilà qu’il invente la première tondeuse électromagnétique et, sans le savoir, sculpte un siècle de visages masculins. WAHL, maison familiale, usine, lames affûtées, moteurs qui ne lâchent pas, a fait de cette obsession du geste précis une industrie entière. Aujourd’hui la marque décline ses best-sellers, de la Self-Clip 360™ (auto-coupe « uniforme ») à la Color Pro Cordless (peignes codés-couleur), sans oublier l’iconique Elite Pro™, moteur garanti à vie et dizaines de longueurs au menu, il y en a pour toutes les coupes et tous les styles.



Poil et pop culture : les têtes qui font la tendance
Quand une star acteur, musicien, influenceur laisse pousser la barbe, des milliers d’abonnés regardent, commentent, s’essaient. Des visages familiers du grand écran et de la pop comme George Clooney, Ben Affleck, Jake Gyllenhaal, Bradley Cooper, le Prince Harry, Keanu Reeves, Jean Dujardin, oscillent entre menton rasé et barbe fournie. Ces icônes du style adoptent toutes la pilosité, comme accessoire de mode et affirment leur caractère. Sur les réseaux, les comptes « beard » et les hashtags dédiés transforment la barbe en étendard, tutoriels, avant/après, produits recommandés à l’appuis.
Le barber, ce nouveau commerçant de quartier
Autre signe : la barber culture qui ne se contente plus d’avatars Instagram. Les barbiers ont « pignon sur rue », et affichent des boutiques avec des néons vintage, des fauteuils en cuir et rituels bien huilés, surtout l’huile à barbe très tendance. Coupes, contours, soins, massages de peau et huiles parfumées : la barbe est désormais un service à part entière. Les hommes prennent rendez-vous comme pour un soin esthétique, discutent longueur, angles et lignes, et ressortent différents et content de leur look.
« Les gars veulent du sur-mesure. Une tondeuse WAHL, c’est la main qui suit ton humeur du jour. » — Paul, 51 ans, barbier à Lille.
Julien, 34 ans, chef de projet : « La barbe de trois jours, c’est mon équilibre entre flemme et style. Mais faut que ce soit net. La tondeuse, c’est mon arme du matin. »
Mickaël, 42 ans, professeur : « Les rasoirs jetables, c’est fini. Depuis ma tondeuse, c’est zen. Rasage sans sang, sans stress. »
Omar, 27 ans, graphiste
« Rasé de près, toujours. C’est mon rituel de clarté. Le visage nu, c’est ma
signature. »
Ces voix masculines montrent l’autre vérité : la barbe ne s’impose pas comme une uniformisation, mais comme un choix souvent assumé. Certains revêtent la pilosité comme un costume ; d’autres l’abandonnent chaque matin, et tous y trouvent leur compte.
Produits et rituels : quand l’outillage devient culte



La démocratisation des outils pro a facilité ce basculement : tondeuses sans fil, batteries longue durée, lames interchangeables, kits multifonctions. Pour beaucoup, investir dans une tondeuse de qualité (celle d’un barbier à la maison) signifie moins de passages chez le coiffeur, une économie sur le long terme et surtout un contrôle total sur son style. Et la marque WAHL incarne cette logique, héritage de salon, production maîtrisée, innovations Li-Ion, elle propose tout un écosystème pensé pour l’homme moderne.
Chiffres et marché
Selon Que choisir, les Français, surtout les jeunes, se rasent moins : 92 % des hommes âgés de 25 à 34 ans portent la barbe, d’après une étude OpinionWay réalisée en 2018 pour la marque Bic. Les observateurs du secteur s’accordent : le grooming masculin est un marché en croissance, soins pour barbe, tondeuses et services en point de vente. Cette dynamique alimente le développement des barbershops et des gammes spécifiquement pensées pour l’entretien à domicile. Plutôt que de noyer le lecteur sous une floppée de pourcentages, retenons l’essentiel : la barbe n’est pas une mode passagère mais un marché structuré, entre commerces de proximité (barbershops), influence digitale et produits tech accessibles.
Moralité, se raser ou laisser pousser, devient un acte identitaire, et parfois une pause dans un monde pressé. La barbe permet d’agrandir la palette expressive d’un visage (sérieux, rebelle, chaleureux). Vous ajouter à cela la scène sociale : insta-communautés, tutoriels et barbers connectés qui offrent modèles, conseils et validation. D’où la qualité des tondeuses contemporaines (autonomie, précision, durabilité) qui rend le geste fiable et gratifiant.
Effet de mode ou pas, l’entretien de sa barbe pour beaucoup d’hommes devient un geste de soin, le barber un professionnel de référence, et la tondeuse un objet réfléchi, ni gadget, ni simple commodité.
Sources :


